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vendredi, mars 29, 2024

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People : Asalfo (Magic System) parle de sa femme restée malgré ses erreurs…

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Le Gaou Magicien Asalfo n’hésite jamais jamais a parler de sa galère, du passé sombre qu’il a connu, ses débuts dans la musique, les chemins épineux. Si la vie de l’artiste a bel bien changé positivement, l’élu de son cœur est restée la même. Et oui d’ailleurs Salif Traore n’hésite pas à exprimer sa fierté d’avoir Moya (Mme Salif Traore) à ses cotés.

Tout commence le 10 mars 1996, cours d’une veillée à Marcory Asalfo à l’époque animateur zouglou de cérémonie fait la connaissance de Moya. Après la veillée, il a cherché à la rencontrer. Cette fois-ci, il est allé droit au but. Il n’est pas passé par 4 chemins pour lui dire franchement ce qu’il attendait d’elle et c’est sur cette base qu’ils ont marché. Il lui a demandé si elle avait un copain.  »Mon copain, c’est Jésus », lui dit-elle. Il a poursuivi en lui demandant s’il pouvait être le rival de Jésus. Et comme, il avait l’air très taquin, juste pour rire, elle lui répondit de ne pas chercher à être le rival de Jésus.
Loin de baisser les bras, Asalfo persévère. Les deux se voient de temps en temps maintenant. Petit à petit, Moya succombe au charme du jeune Asalfo.

« Peu à peu elle est devenu ma confidente, on était tout le temps ensemble et elle franchissait beaucoup d’obstacles pour venir me voir. A ce moment rien ne prédestinait ma carrière actuelle. C’était avant le titre, Premier Gaou je vivais la galère, mais elle était toujours là » déclare le Gaou Magicien.

Moya encore élève, tombe enceinte du chanteur. Elle abandonne les bancs pour bien gérer son état. Le courage et la détermination de la jeune fille à garder le bébé, une fille, rend Asalfo plus amoureux d’elle.

« Avec Moya, je n’ai vraiment jamais eu de choix à faire. Je savais que c’était elle ma femme. Elle me connaît mieux que quiconque. On s’est rencontrés quand j’avais 20 ans et elle, 16. Elle connaît ma bicoque d’Anoumabo. Ensemble, on a traversé vents et marées, les gens lui disaient beaucoup de choses sur moi mais elle tenait à rester avec moi. J’étais wôyô (faiseur d’ambiance facile) et Dieu seul sait ce qu’elle a entendu ! Je sens qu’elle m’aime et moi aussi, je l’aime. Je n’ai jamais douté un instant de son amour pour moi. J’aime surtout en elle, son côté réservé, caché. Elle préfère toujours rester dans son coin.»

Et quelle star n’aimerait pas avoir une femme qui ne farfouille pas dans sa vie ? ASalfo a donc trouvé en Moya , la personne disponible et qui se plait à s’occuper de leurs enfants. Déclare Asalfo.

En 2007, Asalfo fait de Moya sa femme devant les hommes, rien de surprenant, pour une femme avec qui on a vécu tout une galère.

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« Dieu m’a fait grâce d’avoir une femme douce pour me calmer sinon ça n’aurait pas été facile » clame Asalfo

Malheureusement Asalfo comme tout être humain, a commis des erreurs, il ne les cache pas et les regrette d’ailleurs.

« Avec l’histoire de Belinda, ça été difficile pour elle, c’est là que j’ai su qu’elle m’aimait, son amour a pris le dessus sur tout. J’ai réalisé que Dieu m’a donné une femme exceptionnelle. Elle a pris de la hauteur. J’ai commis d’énormes erreurs, mais elle a pardonné et est restée. Moi je regrette et demande pardon à ceux que j’ai pu blesser »

Pour éloigner sa famille du bouillant milieu du showbiz ivoirien, Asalfo l’installe à Paris. Mais aussi, parce qu’il est plus souvent à Paris qu’à Abidjan. Là bas, Moya est hôtesse de caisse dans un supermarché. Un message très fort car vu le statut de son époux Moya aurait pu comme bon nombre de femme dans son cas rester chez elle et passer les journées devant la télé.

Moya n’hésite pas quant à elle a affirmer :

« Notre relation a duré car il y a l’amour. Si je ne l’aimais pas, c’est sûr que je n’allais pas rester aussi longtemps avec lui. Et s’il ne m’aimait pas, il ne serait pas venu me voir. Ensuite, il y a eu l’arrivée des enfants qui a beaucoup consolidé notre union. J’aime sa disponibilité, sa sincérité. Il est également juste et loyal. Enfin, il sait prendre ses responsabilités quand il le faut. Il est très nerveux ! Souvent, il reste indifférent à tout. Et quelquefois, c’est la routine. Pendant ces moments, j’essaie, de mon côté, d’être prudente. S’il n’y avait pas d’amour, on aurait cassé. Il faut savoir aimer et fermer les yeux sur pleins de choses. On ne peut pas se quereller pour tout ce que la presse rapporte sur lui. Il y a toujours les mauvaises langues qui disent : « Salif fait ceci, Salif fait cela… » Je n’en tiens pas compte. On est des êtres humains et donc on peut faire une faute car la chair humaine est faible. Ce qui est important, c’est que Salif n’a pas failli à ce qu’il m’a dit à nos débuts. C’est vraiment ce qui compte. »

Et le chanteur ivoirien d’ajouter :

« Je tiens beaucoup à ma famille, du fait de mon métier je ne suis pas toujours là, mais quand l’occasion me permet, je n’hésite pas à leur consacrer du temps, passer du temps avec les enfants et leur dire que je suis là pour eux. »

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