Musique : « Ndem 237 » – Qu’est ce qui n’a pas marché ?

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Ils étaient doués, ils avaient pourtant un bel avenir musical armés de leurs belles voix et au summum de leur jeunesse. Mais qu’est ce qui n’a pas marché ? C’est dans la quête d’une réponse que nous sommes revenus sur le parcours de ces quelques jeunes chanteurs camerounais dont la carrière a brillé telle une étoile filante, l’instant d’une chanson, ou deux, alors qu’ils étaient plein de vigoureuses promesses.

On a coutume de dire : « Le plus dur n’est pas d’arriver au sommet, mais de s’y maintenir ». Une maxime que l’on prononce de manière assez banale, mais qui prend sens dès lors qu’on observe de près ceux-là qui ont atteint ce sommet mais qui n’ont jamais pu s’y maintenir. Daniel Baka’a, Sine, Danielle Eog, Duc-Z et autres font partie de ces « chanceux » qui ont connu plus ou moins la gloire à un moment donné. Nous avons scanné les carrières de ces artistes camerounais dans le but de comprendre ce qui a fait leur succès mais aussi leur chute, et pourquoi pas d’en prémunir plus d’un contre les oubliettes du showbiz.


2. Pour l’heure, celui qui s’était proclamé le « King » à son heure de gloire (à croire que c’est une habitude…) se bat à revenir au top mais c’est chaud. La relève assurée par des Locko et autres artistes est en marche. Difficile de rivaliser avec le sang neuf. En 2014, il commet le single « ça sort » qui en 1 an a eu moins de 3000 écoutes sur Soundcloud. Une perte pour la musique urbaine camerounaise.

Notre analyse : De mauvais choix de collaboration sont probablement la cause de ce parcours. Duc-Z aura appris que tout ce qui brille n’est pas or. Il pensait sans doute qu’en travaillant avec le label Empire son avenir serait assuré, mais hélas…

Morale de l’histoire : Commencer une carrière en piquant le son de ses petits camarades n’augure jamais rien de bon. Cela finit toujours par vous rattraper d’une manière ou une autre…


En conclusion, commencer n’est pas toujours le plus grand pas dans une carrière et surtout dans un domaine tel que la musique. Il faut s’armer d’un plan malléable d’autant plus que l’environnement camerounais et ses manques ne facilitent pas l’atteinte des objectifs. Les droits d’auteur, la distribution, le management de carrière, les coûts divers. C’est là que prend toute l’importance d’être signé par un label qui pourra mettre les moyens en oeuvre nécessaires à lancer et protéger une carrière dans le temps.

Ces pépites camerounaises auront essuyé les plâtres de ce secteur très prometteur que la musique camerounaise contemporaine et on leur tire notre chapeau.

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LA WANDA TEAM

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