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mardi, mars 19, 2024

Ça chauffe !

Design : L’architecture à palabres d’un Burkinabé en plein coeur de Londres

C’est carrément l’âme des traditions africaines que l’architecte Diébédo Francis Kéré est en passe de transporter dans la capitale britannique. Vainqueur du prix de la Serpentine Gallery (l’équivalent du prix Nobel chez les architectes) le burkinabé veut construire une « case à palabre » en plein cœur de Londres.

Il a été choisi pour réaliser le pavillon éphémère de la Serpentine Gallery. La célèbre institution d’art architectural Londonien, récompense en effet chaque année un(e) architecte ou une équipe de réputation internationale n’ayant jamais construit à Londres, d’un prix qui consiste à concevoir un pavillon éphémère installé devant la galerie et destiné à accueillir des manifestations publiques.

C’est ainsi que Diébédo Francis Kéré a été choisi par le directeur artistique de la Serpentine Gallery et son collège de jury (le 1er africain de l’histoire). L’architecte burkinabé va réaliser le pavillon temporaire, qui sera installé du 23 juin au 8 octobre 2017 dans les jardins de la Serpentine Gallery à Londres.

Un arbre à palabres pour s’abriter (aussi) de la pluie. L’architecte burkinabé, naturalisé allemand, Diébédo Francis Kéré, va réaliser le pavillon temporaire qui sera installé du 23 juin au 8 octobre dans les jardins de la Serpentine Gallery à Londres. À la fois parasol et corolle, la fine construction d’acier et de bois va se déployer sur l’azur, mais pas seulement. Son toit en forme d’entonnoir, qui abrite l’espace de rencontre bordé par des cloisons de bois bleu outremer ajourées, peut récupérer en son centre l’eau pluviale. Pour l’agréable spectacle de sa chute, mais aussi pour un arrosage ultérieur des pelouses alentour.

En gros une modélisation des célèbres arbres à palabres, ces endroits où les adultes se retrouvaient pour gérer les problèmes sociaux. « Je souhaitais que ma contribution (…) améliore non seulement le rapport à la nature des visiteurs, mais donne aux gens de nouvelles manières d’interagir.» affirme le créateur de ce projet lui-même dont la construction fait référence à un élément important dans la culture au Burkina Fasso : l’arbre qui par de fortes chaleurs, dispense son ombre mais aussi l’arbre, lieu de « rencontre » et « de vie ».

Une architecture que nous recommandons évidemment à tous les Wanda People qui se trouveront dans la capitale anglaise pendant cette exposition.

Tous nos encouragements au Burkinabé Diébédo Francis Kéré.

F.F.K

Diébédo Francis Kéré

 

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