Après un long moment d’absence, DJ Kerozen est revenu en grand sur la scène musicale. Ce retour triomphant qui surprend certainement plus d’un n’est pas le fruit du hasard Wanda People. Le footballeur ivoirien Serey Die y est pour beaucoup. Mais alors comment le footeux a-t-il œuvrer pour ce résultat ? DJ Kerozen explique tout…

La vie n’est pas du tout facile Wanda Peeps et ce n’est pas DJ Kerozen qui nous dira le contraire. L’artiste ivoirien a connu des moments difficiles qui ont même réussi à l’éloigner de la scène musicale. Dans une interview, il raconte d’ailleurs comment son quotidien en mbeng* était plus que rude.

« Au début, tout se passait bien. Je bossais au « Calypso Club » à Genève en tant que DJ maison et j’étais super bien payé. Malheureusement, on a fait un virement à 90 degrés et en deux temps trois mouvements comme on le dit à Abidjan, tout a basculé. La boîte de nuit a été démolie. Du coup, je perds tout et je suis réduit à ma plus simple expression : je n’ai plus de boulot, je n’ai plus de maison où dormir. C’était intenable ! (…) Je faisais des voyages en Côte d’Ivoire avec des singles sous le bras qui, malheureusement, passaient inaperçus. » Massa ! C’était grave sur lui hein…

Dans ces moments de souffrances, arrive alors ce jour là où tout va changer. « C’est en ce moment que mon chemin croise celui d’un footballeur ivoirien, en l’occurrence Serey Die. Il devient mon pote, mon complice, celui avec qui je fais tout. Un jour, il pousse l’audace de me dire la vérité que personne jusque là n’avait encore pu me dire. Il m’a dit que ce monde-là (l’Europe) n’était pas fait pour moi et qu’il fallait que je retourne au pays pour relancer ma carrière. Et qu’il était prêt à m’aider dans ce sens. J’avoue que j’ai vraiment aimé sa sincérité« . Raconte DJ Kerozen qui prend ensuite le chemin du retour vers sa Côte d’Ivoire natale.

Arrivé au pays, tout n’est pas rose pour le chanteur qui ne se laisse pas décourager. Il dit qu’il est « rentré à Abidjan. Mais là encore, les choses ne se passent pas comme il le faut. Serey Die commence à m’aider comme promis, mais on n’arrive pas au bout parce qu’il rencontre lui aussi des moments difficiles (…) Je dirais que Serey Die m’a ouvert la voie en m’exhortant à revenir au pays. Car c’est cela qui m’a permis de rencontrer une dame, Emma Dobré. Qui m’ouvre les portes en louant une maison pour moi et me faisant rentrer en studio. C’est ainsi que « Mon heure a sonné » est sorti le 21 janvier 2016. Et par la grâce de Dieu, mon heure a effectivement sonné. Puis après, « Le temps » est venu accomplir l’œuvre que Dieu a démarré dans ma vie. Je dirais que « Mon heure a sonné » et « Le temps » m’ont remis à jour. Bien plus qu’à jour même ! » Le mbom a finalement briss*…

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Et aujourd’hui, le musicien se voit mal revivre en Europe « Non ! L’Europe n’est pas l’Eldorado. J’y ai vécu des choses insupportables (…) Je ne veux plus y retourner m’installer pour vivre de nouveau des moments de galère. Sauf si je tombe par exemple sur une grosse maison de disque qui décide que je m’y installe en plein temps. Pour l’heure, je me sens bien ici. » déclare-t-il. On comprend pourquoi il a tenu à dire sa reconnaissance à Serey Die car pour lui « il a un grand cœur« .

Les Wanda People qui veulent partir à tout prix en mbeng là, vous avez lu non ?!

*L’occident

A.K.

 

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