Wanda People, ne dit-on pas souvent qu’on ne change pas une équipe qui gagne ? Eh bien, voilà un vieil adage qui se confirme, semaine après semaine, dans le football européen. Lisez plutôt…

Depuis au moins 5 ans, le football espagnol domine les compétitions européennes, porté par le Real Madrid, le FC Barcelone ou encore le FC Séville. Les madrilènes, qui ont remporté 3 des 4 dernières Ligue des Champions, offrent, chaque année, une équipe des plus compétitives, au même titre que son ennemi catalan.

La réussite est donc un facteur qui se travaille côté espagnol, et ces dernières années, on peut remarquer que les deux formations hispaniques ont très peu changé. Par exemple, le Real Madrid conserve, saison après saison, son noyau dur de joueurs titulaires. Malgré le recrutement de Théo Hernandez, Dani Ceballos ou encore Marcos Llorente, Zinédine Zidane garde un XI titulaire sans aucune surprise : Navas – Carvajal, Varane, Ramos, Marcelo – Modric, Kroos, Casemiro – Bale, Ronaldo, Benzema. Petit à petit, Isco se fait une place dans le XI en raison des blessures à répétition du Gallois Bale.

Côté barcelonais, même constat. Malgré un système qui a vu ses limites l’an passé, les catalans restent très fidèles aux joueurs alignés depuis longtemps. Excepté sur le côté droit, ou Dani Alves n’a jamais été réellement remplacé, les barcelonais ont affiché une équipe relativement semblable aux autres années, lors de la saison 2016-2017. Ter Stegen – Roberto, Piqué, Umtiti, Alba – Rakitic, Iniesta, Busquets – Messi, Suarez, Neymar. Cette année, avec le départ de Neymar, Barcelone doit maintenant effectuer quelques changements dans son XI avec le recrutement d’Ousmane Dembélé. Nelson Semedo, arrivé en provenance du Benfica, intègre également les titulaires au poste de latéral droit.

Mais, comme le soulève Bwin dans une étude statistique, les meilleures équipes n’orchestrent, que très rarement, des changements dans leur équipe-type. Tout est dans la constance, et la création d’automatisme entre toutes les écuries. « Plus une équipe termine dans le haut de tableau en championnat, moins il existe de changements dans les lignes la saison suivante ». En revanche, les différentes recrues offrent une concurrence non négligeable dans les grands clubs européens. À l’image d’un Dani Ceballos qui a, pour le moment, disputer que quelques minutes dans le championnat espagnol. La gestion espagnole est donc un bel exemple mais plusieurs grands clubs européens préfèrent recruter en masse afin d’assouvir leur influence sur leur championnat.

- Publicité -
 

Laisser un commentaire