News : La campagne « STOP aux violences faites aux femmes sur Internet » lancée au Gabon

0
1614

C’est l’un des plus grands projets au Gabon ce 8 mars Wanda Peeps ! Le Réseau des Femmes Connectées et l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) conduisent ensemble une campagne de sensibilisation sur les violences faites aux femmes sur Internet. Une initiative louable !

C’est la toute première campagne de sensibilisation sur la cybercriminalité au Gabon Wanda People. Le Réseau des Femmes Connectées et l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) ont choisi de sensibiliser sur les violences faites aux femmes.

Il faut dire que cette thématique rime avec l’actualité, car on célèbre ce 8 mars la journée internationale de la femme. Le choix s’est aussi porté sur les violences faites aux femmes parce qu’elles sont les principales victimes de violences en ligne. Dans le déroulement de la campagne, 350 lycéennes ainsi que d’autres femmes de divers secteur ont été sensibilisées sur les dangers sur Internet et les bonnes pratiques.

Les thèmes abordés dans chaque établissement scolaire portaient sur la définition de la cybercriminalité, du « revenge porn », de l’arnaque aux sentiments et de l’e-réputation. Les femmes étant les principales victimes de « revenge porn ! » Le réseau encourage donc les femmes et jeunes filles à éviter de prendre des photos intimes d’elles et de les envoyer et ce même à leur mari ou petit-ami (souvent ils finissent par publier ces photos par vengeance).

Le réseau précise surtout l’importance aux jeunes filles d’avoir une bonne réputation car malheureusement rien ne s’efface définitivement sur Internet (des photos de jeunesse compromettantes pourraient resurgir des années plus tard notamment après une nomination à un poste clef ou la participation à une élection comme l’ont compris à leurs dépens de nombreuses femmes).

- Publicité -

Le modèle de sensibilisation s’est déroulé en atelier. A chaque atelier, des victimes de cybercrimes apportent et partagent leurs témoignages. On a notamment retenu le témoignage d’une femme juge qui a été victime de « revenge porn ».

L’initiative ne peut être qu’à encourager, car au delà des célébrations festives de ce 8 mars, c’est aussi ce genre de projets qu’il faut implémenter pour changer les mœurs.

Félicitations !

Les rejoindre sur Facebook

S.N.B 

DCIM100MEDIADJI_0001.JPG
 

Laisser un commentaire