Interview : Aurélie Eliam – « Je me suis inspirée du personnage de Bree Van de Kamp pour jouer A’ida dans Yelo Pèppè »

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Aurélie Eliam est une actrice ivoirienne rendue célèbre pour son rôle dans la série télévisée « Dr Boris » où elle incarnait le rôle d’Alice Bamba. Appréciée pour son talent et sa beauté, elle a par la suite joué dans des séries à succès telles que : « La résidence du bonheur », « Brouteurs.com 1, 2 et 3», « Et si Dieu n’existait pas 1 et 2», « The CEO ». Par ailleurs, elle a aussi à son actif des émissions télé comme « Les bonnes astuces du quotidien » qu’on peut voir sur YouTube, « Le parlement du rire » avec Mamane (saison 3 et saison 4) ou encore « Showtime » sur la RTI. C’est dire le CV chargé de la jeune actrice.

Interviewée par Je Wanda Magazine, Aurélie est revenue sur son dernier projet, « Yelo Pèppè » et le rôle qu’elle y joue. C’est une série qui suit 5 jeunes femmes africaines modernes qui se battent pour atteindre leurs objectifs. Du drame, de l’amour et de l’humour sont les thèmes abordés dans la production qui a été tournée au Ghana, réalisée par Shirley Frimpong-Manso et produite par la marque Maggi.

Je Wanda Magazine : Quel rôle joues-tu dans Yelo Pèppè ? Comment décrirais-tu ton personnage ?

Aurélie Eliam : Je joue le rôle de A’ida.  A’ida est une femme forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui est une battante, qui souhaite réussir dans son travail, qui fait face à des problèmes on va dire familiaux, qui effectivement à un moment donné dans la série, vont plus ou moins l’affaiblir dans ses actions, mais elle restera toujours la A’ida forte qui trouvera toujours des solutions à ses problèmes.

J.W.M. : Es-tu différente d’elle dans la vie ? En quoi ? De qui ou de quoi t’es-tu inspirée pour l’incarner à l’écran ?

A.E. : Est-ce que je suis différente d’elle dans la vie ? Je dirais oui et non. C’est très partagé dans le sens où, oui je suis différente d’elle dans la vie parce que j’aime tout ce qui est fast food (rires). J’aime beaucoup manger des pizzas, des burgers et tout ça. Mais c’est vrai que c’est très important de faire attention à sa ligne. J’essaie donc également de manger des choses plus ou moins grasses mais je fais attention à mon alimentation en mélangeant de temps en temps ou en faisant des petits régimes pour maintenir la forme. Sinon je suis en même temps pareille qu’elle parce que je suis une battante, j’aime toujours être à l’affut de nouveaux défis à relever. Je cherche effectivement à poursuivre mes objectifs et mes rêves et je me bats comme on dit, on se bat tous les jours pour y arriver et tout en gardant espoir que les objectifs seront atteints.

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Aurélie Eliam (A’ida)

On va dire que, bien sûr je me suis inspirée du personnage de Bree Van de Kamp dans Desperate Housewives qui est quelqu’un de très droit, pas un cheveu qui sort (rires), tout en personnalisant mon personnage. Avec A’ida, j’ai gardé la touche africaine on va dire.

J.W.M. : Qu’est-ce qui t’a séduite dans le projet ? Quel souvenir gardes-tu de l’aventure ?

A.E. :Alors ce qui m’a séduite dans le projet, je dirais déjà le fait que je puisse tourner dans une autre langue que ma langue maternelle. Comme je dis, je suis à l’affût de nombreux défis et donc à chaque fois que je tourne en anglais, c’est un défi pour moi parce que ce n’est pas évident. Le fait de pouvoir voyager, découvrir d’autres cultures. Le Ghana est un pays vraiment différent de la Cote D’Ivoire.

L’idée aussi de jouer dans une série qui rassemble 5 femmes qui ont des vies totalement différentes mais qui se rejoignent quelque part. Le fait de pouvoir éduquer, instruire les gens à préparer des plats, à faire comprendre que manger des choses vraiment malsaines ou des sauces de manière habituelle comme on a l’habitude de manger en Afrique peut être nocif. Pour moi, je choisis toujours mes rôles dans le sens de pouvoir éduquer ou instruire. Effectivement, cette série venait à point nommé pour instruire et essayer plus ou moins de changer les mentalités tout en conservant le coté on va dire dramatique et suspense d’une série. Et ce mélange pimenté fait que justement la série s’appelle « Yelo Pèppè » et je suis très contente !

https://www.instagram.com/p/BmRq0ICBEZt/?taken-by=aurelieeliam

Quel souvenir je garde de l’aventure ? (rires) Alors, je garde de bons souvenirs, je garde le souvenir de mes rencontres avec Céline, avec tout le groupe, de mes sorties avec les filles et l’ambiance sur le plateau de tournage et puis voilà, toute expérience est bonne à vivre et je garderai de bons souvenirs de mon passage au Ghana. Céline, Fatou, Ade, Funlola, tout ce monde-là je vous fais de gros bisous !

J.W.M. : Qu’est-ce que la femme moderne africaine par excellence pour toi ?

A.E. : La femme moderne africaine par excellence pour moi c’est la femme qui réussit dans sa carrière, mais qui réussit également à maintenir une vie de famille et un foyer stables, qui arrive à jongler avec ses hobbies. Voilà il peut y avoir des fois où ça peut marcher, d’autres ça peut ne pas marcher, mais le fait est que la femme africaine c’est la femme battante, la femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui s’impose. Malheureusement, les hommes ont une idéologie de la supériorité et aujourd’hui quand on constate les postes de responsabilité qu’occupent les femmes, il est malheureusement très difficile d’en voir beaucoup. Ça se développe mais vraiment très lentement et il est temps justement que la femme africaine s’impose et réussisse dans le domaine dans lequel elle souhaite réussir.

J.W.M. : Quel message penses-tu que la série transmettra au public ?

A.E. : Je pense que la série transmettra des valeurs, on va dire des bonnes valeurs. En tout cas la série va instruire déjà en matière de cuisine parce que je sais qu’il y a des astuces qui sortent à chaque fois des épisodes et des à-côtés de la série donc des vidéos d’astuces. Elle va aussi transmettre un message positif dans le sens ou comme je le disais tout à l’heure, un message positif envers les femmes qui, justement vivent des vies totalement différentes mais qui au final se battent pour réussir. Et l’idée c’était de pouvoir aider les femmes à travers cette série afin qu’elles puissent se rendre compte de l’impact qu’elles ont, que ce soit dans leur foyer, que ce soit dans leur travail et qu’elles sont capables d’y arriver si elles le veulent vraiment, et qu’elles ne se laissent pas marcher sur les pieds par un monde ou par un continent dominés malheureusement par les hommes.

Sur le tournage de Yelo Pèppè à Accra

J.W.M. : Des projets à venir ?

A.E. : J’espère le tournage de la saison 2 de Yelo Pèppè, Brouteurs.com 4 aussi en préparation. Et puis pas mal d’autres projets, mais je n’en dirais pas plus, je laisserai tout le monde découvrir la suite. 

Regardez la série sur Facebook ou Youtube.

https://www.instagram.com/p/BkqBSGln6TS/?taken-by=aurelieeliam
 

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