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vendredi, avril 19, 2024

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WanDiscovery : Sara Karrit ou la chorégraphe libanaise qui danse sur de l’Afrobeat et fait le buzz !

Wanda People, dans un monde ou la tolérance et l’acceptation de son prochain sont des qualités qui se perdent, une Wanda Libanaise a fait de l’Afrobeat son domaine de prédilection. Passionnée de danse et de ce fait de la culture musicale noire africaine, Sara Karrit divise quand sa vocation n’a pourtant que comme but de rassembler les peuples. Zoom sur cette femme d’inspiration à encourager…

Sur Instagram, on la connait sous le pseudonyme « Afro By Sara ». De nationalité libanaise et attachée aux coutumes de son pays, Sara Karrit de son vrai nom est une chorégraphe dont on peut facilement dire qu’elle a la danse dans le sang. Aussi bien qu’elle sait bouger son corps, elle sait l’enseigner aux autres, toute chose qui fait assurément d’elle une des chorégraphes les plus célèbres de son pays.

Suivie par plus de 18 000 abonnés sur son Insta, elle publie régulièrement, la tête voilée, des chorégraphies qui en disent long sur son talent naturel. Et outre ses qualités de danseuse qu’on lui prête à juste titre, c’est le fait qu’elle marque le pas sur des sonorités Afrobeat qui fait la différence. Appréciez par vous-même…

Malgré tout le bonheur qu’elle distille par la danse, Sara Karrit ne reçoit pourtant pas l’assentiment de tout le monde. Sur les réseaux sociaux, elle est raillée et décriée pour diverses raisons, la première étant le fait qu’elle soit originaire du Liban, un pays à qui l’on a longtemps reproché les pratiques de discrimination, de violences et de maltraitances envers les immigrés noirs africains.

Aussi, en choisissant volontairement de danser sur de la musique mondaine, plus spécifiquement tirée de l’Afrique noire, Sara contreviendrait non seulement à la religion musulmane à laquelle elle adhère en revêtant le voile mais s’exposerait également à la colère de ses paires. De la négativité ambiante qui a transparu encore plus il y a peu sur la base d’une vidéo devenue virale, où Sara Karrit danse le « GwaraGwara » dans un hôpital.

Dans celle-ci, la chorégraphe Libanaise, venue passer le weekend avec sa sœur hospitalisée, se livre en effet à une performance colorée et endiablée sur le titre « Skelewu » de l’artiste nigérian Davido.

En dépit de la division qu’elle crée par son art qu’elle sait si bien manier, Sara reste heureusement soutenue par de nombreuses personnes dont sa famille dont elle est proche. Maman du petit Steve Kalifeh qui a hérité de son talent, la jeune femme s’est mariée il y a peu à son homme, Akif Abeh. Tous trois ont d’ailleurs exécuté une chorégraphie remarquée et remarquable sur le titre « Marry You » de Diamond Platnumz et Neyo lors de leur cérémonie de noces. Et même son mari danse bien ! Ça dose à mort ! Ne manquez pas de regarder sa story !

Au final, ce qu’il importe de souligner dans le phénomène Sara Karrit est que la danse ne connaît pas de frontières, de races ou de religions. La danse est universelle et prône la joie et la solidarité. Nul ne devrait s’en servir pour discriminer. Sara Karrit est libanaise. Elle ne devrait pas être assimilée au côté sombre que révèle son pays d’origine. La preuve est là et par d’elle-même : Elle n’a rien contre l’Afrique, elle est « Afro by Sara »!

Sara est la preuve déjà que le monde et les mentalités changent. Quand bien même, parfois il y a des gens intolérants ce n’est pas le cas de tous. Les Africains devraient plutôt célébrer l’expansion de leur culture grâce à Internet, là où il fût un temps, on venait piquer sur le continent pour aller refaire. Sara danse sur de la musique africaine et donc transmets aussi quelque part à ses élèves l’amour pour la culture africaine. C’est par la culture que l’on apprend à se connaitre. Ce qui concourra plus tard à une autre vision par ses jeunes là. Et puis d’un point vue plus matériel, cela veut dire que la musique africaine sera consommée dans cette partie du monde. C’est la force de la musique, elle ne résiste à aucune frontière…
Double symbole, Sara montre qu’une femme voilée n’est pas nécessairement une femme austère ou prisonnière des dogmes.

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C.B./C.V.F

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