Wanda Peeps, la rappeuse Doja Cat fait parler d’elle. Sur les réseaux sociaux, les internautes appellent à son boycott. Elle est accusée de racisme envers Queen B et n’a pu faire autrement que de s’excuser.
Alors qu’elle fait un carton en ce moment sur les streamings grâce à son titre « Say so », Doja Cat fait la Une de l’actualité pour un sujet plus épineux. D’anciennes vidéos de chat rooms, lieux de rencontres virtuelles, ont refait surface la semaine dernière. Et dans celles-ci, la rappeuse tiendrait des propos racistes.
Aussi, la go a intitulé l’un de ses tubes sorti en 2015, «Dindu nuffin», une expression péjorative envers les personnes noires. Et plus récemment encore, dans une vidéo postée sur son compte TikTok, elle prononce «Beyonkey». Les internautes ont alors tôt fait de penser qu’il s’agit d’une contraction insidieuse entre Beyoncé et monkey (Singe en français).
Cette série d’accusations a conduit les twittos à créer un hashtag pour descendre Doja Cat « #dojacatisoverparty ». Acculée de toute part, la rappeuse métisse a fait une sortie lundi 25 mai pour s’expliquer et s’excuser :
«J’ai été dans des chat rooms pour socialiser depuis que je suis enfant. Je n’aurais pas dû aller sur certains de ces sites, mais je n’ai personnellement jamais pris part à une conversation raciste […] Et pour le vieux morceau qui a refait surface, ce n’était en aucun cas relié à autre chose qu’à mon expérience personnelle. Ce titre a été écrit en réponse à ceux qui utilisaient ce terme pour me blesser. J’ai essayé d’inverser sa signification mais je reconnais que c’était une mauvaise décision de l’utiliser».
«Je suis une femme noire, la moitié de ma famille est noire et vient d’Afrique du Sud et je suis très fière de là où je viens […] Je vous aime et je m’excuse de vous avoir rendu triste ou de vous avoir blessé».
Voilà qui est dit. Espérons pour elle que cela suffira à apaiser les tensions deh !
C.B.
