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« ARTuELLES-Interférences », l’exposition virtuelle d’art contemporain à découvrir jusqu’au 23 mai

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Wanda People, depuis le 25 avril dernier, l’exposition ARTuELLES-Interférences a ouvert ses portes virtuelles pour un
lancement sur ses plateformes Facebook, Instagram et Youtube. Une expérience de découverte artistique exceptionnelle dont il vous est loisible de profiter jusqu’au 23 mai prochain.

ARTuELLES est une production du Cabinet d’Architecture Diwouta basé à Douala (Cameroun). C’est un projet d’expositions en trois volets dont l’objectif est de rendre plus visible la créativité féminine à l’entrée de la décennie 2020.

Le premier volet, première édition du concept, s’intitule « Interférences » et a débuté le 25 avril dernier pour s’achever le 23 mai prochain. ARTuELLES-Interférences est une exposition virtuelle d’art contemporain réunissant douze jeunes artistes d’origine camerounaise, installées au Cameroun ou ailleurs. Elles sont plasticiennes, photographes, réalisatrice, designer, poétesse : Alida Ymele, Bienvenue Fotso, Blanche Agoume, Cecile Mouen Makoua, Consoler Kabangu, Gabriella Badjeck, Grace Dorothée, Laura Tolen, Leuna Noumbimboo, Otē Ngando, Soraya
Milla
, Wilfried Mbida.

Leurs œuvres, plus de 70, ont pris possession de la Annie Kadji Arts Gallery au quartier Bonapriso, à Douala, dans un espace-loft de 250 m², que les internautes peuvent découvrir « virtualisé » sur les plateformes Facebook, Instagram et YouTube. L’espace a été scénographié par Danièle Diwouta-Kotto, architecte et conceptrice du projet, pour laisser circuler les « Interférences » entre douze univers, douze regards, douze sensibilités.

Ainsi, peinture, dessin, photographie, vidéo, design, poésie, installation, performance s’habitent, se parlent, s’interrogent au fil des corners des artistes dans l’espace scénographié, sur la société d’antan, d’aujourd’hui et de demain.

Avec les orientations du commissariat d’exposition, les artistes ont été amenées à faire évoluer leurs expériences. Selon les participantes, il aura notamment été question de changement des for-
mats des tableaux, d’exploration d’autres techniques picturales, de conceptualisation de séries, de mise en valeur dans la présentation des œuvres, d’approfondissement de l’utilisation du symbolique, de renforcement des connexions avec les autres artistes…

Et même s’il s’agit de douze femmes, le commissariat de l’exposition précise qu’il n’est pas question de poser un acte féministe, mais plutôt de montrer qu’il y a de l’espace pour toutes les visions
dans l’art. ARTuELLES-Interférences est ainsi une plateforme de visibilité de plus pour la créativité féminine
au Cameroun, après par exemple « Woman Power », un événement qui s’est tenu à Bandjoun Station en novembre 2018.

Toujours en termes de visibilité, il s’agit aussi de mettre en valeur la création des femmes d’Afrique
francophone. Un retard à rattraper sur les artistes nigérianes, zimbabwéennes, kenyanes ou sud-
africaines, qu’on voit beaucoup plus à l’international.

Et une plongée au cœur des œuvres d’ARTuELLES-Interférences rend cette visibilité nécessaire. En
effet, on découvre une richesse vibrante d’idées et d’énergies développant des sujets entre actualité et atemporalité, interrogeant l’essence et redessinant les confins du monde dans lequel nous vivons.

ARTuELLES-Interférences est une exploration : les pérégrinations charnelles de Gabriella, l’entre-deux mondes de Soraya, les questionnements identitaires de Grace Dorothée, le ressenti de Wilfried face à l’absence de ses disparus, la transmission familiale de Laura, le respect des gens de
labeur d’Alida, la préciosité de la vie par Leuna, la femme en quête de liberté de Blanche, l’homme contemplé de Consoler, le respect des différentes formes de vie par Cécile, la nature guérisseuse de Bienvenue, le verbe rassembleur d’Otē.
Des sujets d’où jaillissent aussi des « Interférences ».

On peut ainsi prendre l’exemple du contexte mondial actuel face à la pandémie Covid-19 où l’être humain se rend compte : de la fragilité de la vie, thème traité par Leuna Noumbimboo ; de l’importance de ceux que la société actuelle méprise
parfois (éboueurs, personnel de santé, personnel de ménage, enseignants…), comme évoqué par Alida Ymele. Sans oublier le débat récurrent autour de la pharmacopée africaine qu’on peut appré-
cier dans la mise en avant des plantes médicinales de Bienvenue Fotso.

Les « Interférences » reliant ces jeunes artistes dont l’expérience dans le métier ne dépasse pas dix ans, se situe également dans leurs parcours d’étude des grands classiques et leurs rencontres à travers les ateliers locaux d’aînés. Pour mieux revenir sur ces influences et la démarche artistique des douze participantes, des talks, auxquels prendront part des artistes, seront également diffusés sur les différentes plateformes en ligne d’ARTuELLES-Interférences.

Le commissariat de l’exposition est assuré par un trio de compétences qui a œuvré pendant six mois pour donner forme au projet : Danièle Diwouta-Kotto, architecte et conceptrice d’ARTuELLES ;
Louise Abomba, actrice culturelle et chargée de la production pour ARTuELLES-Interférences ; Salifou Lindou, plasticien et coach des participantes.

Rendez-vous sur les pages YouTube, Instagram et Facebook d’ARTuELLES-Interférences pour découvrir la magnifique et inédite exposition d’art contemporain.

C.B.

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