Business : Rétro sur comment l’ivoirien Fabrice Mahabo fondateur de Black Up s’est fait virer de sa boite !

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Le monde des affaires n’est pas facile hein Wanda Peeps ! Pour se lancer, il faut maîtriser certaines rouages importantes afin d’éviter les petits pièges. Un ivoirien a dans le passé fondé l’une des marques les plus prisées par la gente féminine pour le make-up en France. Malheureusement cet empire cosmétique lui a été « volé » comme un bleu. L’histoire débute dans les années 1999. Je Wanda revient sur cette mésaventure pleine de leçons pour les jeunes entrepreneurs en herbe du continent…

Le saviez-vous Wanda People ? La marque Black Up qui est l’un des fleurons de l’industrie cosmétique en France a été fondée par un ivoirien ! A en croire le site d’infos Africa Post News qui rapporte la nouvelle, c’est en 1999 que l’ivoirien Fabrice Mahabo se lance à la création de cette marque qu’il baptise à l’époque « GODO Black Up » en la mémoire de son père.

Cependant, ne disposant pas d’assez de fonds pour développer son projet, il fait donc appel à un investisseur privé qui s’occupe entre autre de la paperasse administrative et juridique. Une grosse erreur qui va marquer le début de sa fin dans l’entreprise qu’il a construit de ses mains. Les gens ont le gros cœur maama !

Si on s’en tient à la version du jeune entrepreneur, il a été roulé dans la farine. Car pendant qu’il s’occupait lui-même du côté artistique de son entreprise, son investisseur injectait discrètement des fonds au point de devenir l’associé majoritaire de l’entreprise. Fabrice Mahabo n’était pas au courant de la magouille. Waaa ! Le mbom ne savait pas qu’il faut toujours tout contrôler quand on gère son business hein…

Son investisseur réduit ses parts de l’entreprise et le rend totalement impuissant dans les prises de décisions de sa marque. Avec le temps, le nouvel associé entre en possession de l’entreprise. Fabrice Mahabo est réduit à un simple employé ! Wandafull…

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En 2007, Fabrice Mahabo, créateur de la marque Black Up est licencié de son entreprise avec interdiction d’accéder aux bureaux et aux différents points de vente de la marque. Il est d’ailleurs arrêté par la police pendant 24 heures sans motif clair lorsqu’il essaye de revendiquer. Assia tonton !

Comme alternative l’ivoirien qui est par ailleurs diplômé d’une école parisienne de make-up « Christian Chaveau » a entamé une procédure judiciaire. Une pour licenciement abusif, une autre pour contester les conditions dans lesquelles son « associé » a réussi à être actionnaire majoritaire.

Cependant, la marque ne lui appartient plus aujourd’hui, il attend toujours le verdict de la justice. Toutefois, il essaye de conseiller les jeunes entrepreneurs du continent sur les réseaux sociaux afin qu’ils gardent toujours les yeux ouverts. Nous l’avons  contacté afin de savoir comment il se remet de cette chute, et quelles sont ses nouvelles activités. « Je reste positif, l’affaire est pendante et en attente de décision de la justice. Je ne peux pas m’exprimer sur cela. Mon avocat me l’a déconseillé. Mais je reviens à vous dès que possible. » A-t-il répondu à notre rédaction avec beaucoup d’optimisme.

Précisons que Black Up est aujourd’hui l’un des leader français dans son domaine. La marque est présente dans plus de 160 points de vente en France. Présente aussi mondialement avec 6 points de vente en Afrique, au Moyen-Orient, aux Antilles et aux États-Unis.

Courage Mollah !

S.N.B.

 

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